Les géants du numériques ne sont pas gâté en ce mois de Décembre : de nombreuses sanctions ont étaient prises contre les GAFA pour réglementer ou sanctionner leurs différentes actions.
La France ouvre la marche en revoyant la régulation sur la publicité numérique. Aujourd’hui les médias historiques et traditionnels sont en danger à cause du duopole entre Google et Facebook qui ensemble regroupe la quasi-totalité de la publicité digitale et de la croissance du secteur. La France a donc décidé de prendre les choses en mains en imposant un nouveau cadre pour réguler ces 2 plateformes avec le rapport sur « la publicité en ligne : pour un marché à armes légales » commandé par le ministre de la culture et le secrétaire d’État au numérique. Ces mesures ne sont pas au goût de tout le monde, pour certain il faut impérativement assurer la contextualisation des annonces et mettre en place le « brand safety » plutôt que de s’occuper des droits voisins pour les éditeurs de contenu.
Viennent ensuite les importantes amendes de 35 millions et 100 millions d’euros attribués respectivement à Amazon et Google. Des amendes données par la Commission nationale de l’informatique et des libertés jeudi 10 décembre pour ne pas avoir respecter la législation sur le politique des cookies. L’amende attribuée par Google est ce que l’on peut appeler une amende record car c’est l’amende la plus élevée qu’ait jamais donné la CNIL.
Le Réseau social Facebook, lui, risque le démantèlement aux États-Unis. Facebook est accusé par la Fédéral Trade Commission et une coalition de 48 États de se servir de son monopole à des fins de concurrence déloyale envers ses rivaux. Facebook est donc poursuivi par les lois antitrust et risque de perdre deux de ses applications : Instagram et Whatsapp.
Enfin l’Europe, ajoute sa pierre à l’édifice avec les 2 projets de règlement ad hock présenté le 15 décembre par la Commission Européenne : le Digital Market Act et le Digital Services Act.
Ces actions semblent difficiles à mettre en place à cause du monopole présent dans ce secteur, ce qui rend plus difficile à montrer la concurrence déloyale et les préjudices pour les consommateurs.